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06/02/2012

L’agriculture, c’est 1 million d’actifs permanents en France !

On compte en France métropolitaine près de 500 000 exploitations et 1 million d’actifs permanents, qui comprend les chefs d’exploitations, les coexploitants et les salariés, permanents ou occasionnels. La part de travail effectuée de ces trois catégories est plus élevée aujourd’hui qu’en 2000. En revanche, la contribution au travail des aides familiaux a reculé. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à diriger des exploitations. Retour sur une profession en mouvement.

Cheick.Saidou/Min.Agri.FrSur ce million d’actifs, on compte majoritairement des chefs d’exploitation et coexploitants (603 900 personnes). Viennent s’y ajouter les actifs familiaux qui participent à l’activité agricole, de façon exclusive ou en complément d’une autre activité. Ces deux catégories représentent 84% des actifs permanents (811 400 personnes).
Un ensemble complété par 154 900 salariés permanents, hors cadre familial. Et plus ponctuellement interviennent, au delà de ce million d’actifs, des travailleurs saisonniers ou occasionnels, ou encore le travail effectué par des entreprises de travaux agricoles.
On constate là une baisse sensible, de 26%, par rapport à l »année 2000, cette baisse étant par ailleurs équivalente à celle du nombre d’exploitations.
L’aide familiale se montre donc en recul de 30% depuis une dizaine d’années, et c’est dans les grandes exploitations que le salariat agricole est le plus répandu. Dans ce secteur, un salarié sur quatre est une femme.
En revanche, la coexploitation s’est renforcée avec l’accès au statut de coexploitant de nombre de conjoints du chef d’exploitation. Et sur les 137 000 personnes qui constituent le nombre de conjoints non exploitants, on compte majoritairement des femmes (63%).

Chefs d’exploitation : de plus en plus de femmes

La profession de chef d’exploitation se féminise de plus en plus : 161 000, soit plus de 27% des responsables d’exploitation sont des femmes, dont 37 500 exploitantes. Et pour ce qui est de l’âge des exploitants, on relève que l’âge moyen est de 49,2 pour les hommes et 53,2 pour les femmes.
Toutefois, dans les moyennes et grandes exploitations, il est de trois ans inférieur pour chaque sexe. Enfin, précisons que la part des plus de 60 ans est de 17% pour les hommes et de 28% pour les femmes, ce qui témoigne sans doute d’une plus grande précarité statutaire pour ces dernières.

Temps complet ou partiel ?

62% des exploitants le sont à temps complet, et 21% des chefs d’exploitation et coexploitants travaillent moins d’un quart de temps. En revanche, 65% salariés permanents non familiaux travaillent le plus souvent à temps complet. Et ce sont les grandes exploitations qui emploient, en moyenne, un actif de plus que les autres.
Les situations se montrent toutefois très disparates selon le type d’agriculture pratiqué. Ainsi, les exploitations maraîchères et horticoles occupent en moyenne 1,7 actif de plus que la moyenne des autres exploitations. Enfin, ce sont dans les exploitations fruitières que l’emploi de travailleurs saisonniers ou occasionnels est le plus fréquent, alors que dans l’élevage, où les petites exploitations sont largement majoritaires, la main d’œuvre est essentiellement familiale.
Source : Étude AGRESTE PRIMEUR N° 276 Janvier 2012
http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/

continuez ainsi !!!

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06/02/2012

Ouest France 14/01/2012

Les agricultrices ont encore des combats à mener



Elles sont 119 730 en France. Elles représentent 25 % des chefs d'exploitation. Le congrès « femmes de la terre et de la mer » leur était consacré, hier, en Vendée.
 
Selon la Mutualité sociale agricole, 549 000 femmes font tourner les fermes françaises : 120 000 agricultrices, 41 000 collaboratrices d'exploitation (elles participent au travail sans avoir la main sur la gestion) et 388 000 salariées. Les femmes représentent le quart des chefs d'exploitation. Une proportion stable sur la dernière décennie. Mais qui a « doublé sur les trente dernières années », a expliqué le sociologue Roger Le Guen. Il était, hier, aux Sables-d'Olonne, pour le congrès « Femmes de la terre et de la mer », organisé par la FRSEA des Pays de la Loire.
Selon le dernier recensement, cette région compte 12 400 femmes chefs d'exploitation. « On constate une féminisation du secteur agricole, confirme Pierre-Yves Amprou, responsable du pôle économie de la chambre régionale d'agriculture. La part des femmes dans le total des installations (aidées et non aidées) atteint 30 % en 2010. Elles trouvent plus facilement leur place grâce au développement des formes sociétaires, Gaec, EARL. »
Travailleuses de l'ombre
Les femmes ont longtemps travaillé au côté de leur mari agriculteur sans bénéficier du moindre statut social. Jusque dans les années 60-70. « Maman travaillait quinze heures par jour sur la ferme, se souvient Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA. Et pourtant, sur les fiches de rentrée scolaire, on écrivait ' sans profession '. » Roger Le Guen ajoute : « On disait des femmes qu'elles ' aidaient '. Les agricultrices de la Jeunesse agricole catholique et du Centre National des Jeunes agriculteurs ont revendiqué une autre place que celle d'aide familiale et de travailleuse invisible. »
Milieu machiste
Aujourd'hui, le travail des femmes dans les exploitations est reconnu par les statuts de chef d'exploitation ou de conjointe collaboratrice. « Un mouvement d'autonomisation » salué par Roger Le Guen. Mais bien des citadelles restent à conquérir. Chez les salariées agricoles, prédominent « les temps partiels, les CDD, les emplois précaires non qualifiés et les salaires inférieurs à celui des hommes », souligne Isabelle Traineau, de l'Association emploi formation des Pays de la Loire. Dans les successions, « la fille est disqualifiée par rapport à son frère. Et la femme qui veut s'installer rencontre des difficultés pour l'accès au foncier et aux prêts ».
Dans cette « lutte domestique et socioprofessionnelle », le sociologue se range du côté des femmes : « Elles sont de plus en plus engagées dans une agriculture de services : accueil, commercialisation de produits agricoles... Elles occupent une position clé dans l'acceptabilité sociale de l'agriculture, l'innovation, le rapport entre alimentation et santé. Il est important de garder dans ce milieu une grande mixité. »
Femmes de la mer
Elles sont 2 359. À bord des navires de commerce, des ferries, des bateaux de pêche et sur les parcs ostréicoles. Sans oublier les femmes de marin, « piliers de la famille ». Toutes se battent pour améliorer leur statut.
Xavier BONNARDEL.

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06/02/2012

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  •   prendre connaissance d'informations diverses autour de l'agriculture au féminin
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  •  débattre et faire des commentaires.

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08/02/2012


Les agricultrices sont aussi des cordons bleus - Plouigneau

mardi 31 janvier 2012




Produire des légumes, c'est une chose. D'en faire un plat gastronomique, c'est une autre paire de manche. Il y a deux ans, huit agricultrices, toutes membres de la commission agricultrices de Saint-Pol-de-Léon, ont décidé de séduire les adeptes de cette fameuse phrase, « j'aime pas les légumes ».
Pour ce faire, elles ont fait appel à un pro, Jean-Claude Spegagne, cuistot du restaurant Le Bienvenue à Le Roudouallec (56) et également président de l'association des Restaurants du terroir. La cuisine pédagogique du lycée Sainte-Marie a fourni le cadre technique. Une première rencontre a eu lieu, il y a deux ans. Des acquis culinaires que le groupe a ensuite présentés lors de manifestations, comme le festival Terre et Mer, celui de l'élevage. Mais, les huit cordons bleus ne se reposant pas sur leurs lauriers.
Un recueil de 46 recettes et 2 000 exemplaires
« Actuellement, elles suivent une session de perfectionnement, toujours sous la houlette de Jean-Claude Spegagne, explique Catherine Auffret-Laurent, animatrice à la chambre d'agriculture. Avec derrière, un projet ambitieux. Les plats qui sont élaborés au cours de cette nouvelle session de trois soirées, vont donner lieu à l'édition d'un recueil de 45 recettes. »
Mercredi dernier, lors de la deuxième rencontre, les fourneaux ont vu passer dix-sept recettes. « Elles travaillent par groupe de trois. Chaque groupe prépare cinq à sept recettes. » Un marathon culinaire qui a abouti à de très bonnes choses comme une fondue de poireaux aux Saint-Jacques ou encore une coupe d'ananas et fenouil dans un sirop de badiane.
Avant la dégustation, chaque plat a été photographié pour figurer dans le futur recueil. Car après la gastronomie, la photographie n'a pas de secret non plus pour ce groupe d'agricultrices. « Pour faire ce recueil, elles ont suivi une formation à la photographie », informe Catherine Auffret-Laurent. Ce recueil va être édité à 2 000 exemplaires en mai, et vendu en librairies, ou lors des festivals agricoles et manifestations. Ensuite à vous fourneaux !

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-agricultrices-sont-aussi-des-cordons-bleus-_29014-avd-20120131-62156352_actuLocale.Htm


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08/02/2012

Table ronde : la femme d'agriculteur devient agricultrice - Fouesnant

lundi 06 février 2012



Dans le cadre de leur formation de BTS analyse et conduite des systèmes d'exploitation, quatre étudiants du lycée de Bréhoulou ont réalisé un projet d'initiative et de communication (PIC) sur le thème : « L'évolution de la femme dans l'agriculture ».
La première action a consisté en une exposition de photographies, anciennes et récentes, montrant les femmes dans l'agriculture. Cette exposition est visible depuis le 30 janvier. La deuxième action a permis de visionner le film documentaire de Daniel Vigne, Femmes en campagne.
Ce document relate le témoignage d'agricultrices de plusieurs régions françaises et exploitations différentes, qui évoquent un « métier de passion et de patience ».
Après le film, les élèves ont animé une table ronde. Y ont participé des agricultrices de tous âges, de fonctions variées, autour de questions actuelles. L'attirance pour ce métier s'est faite par l'amour des animaux et de la nature, par le mariage ou par l'amour transmis par les parents.
L'évolution de la carrière, de la formation, des techniques, du matériel, des mentalités, a favorisé l'épanouissement des agricultrices dans leur travail. Ce métier qui demande une présence permanente est riche en relations humaines, en partages et renforce les relations familiales. Il permet aussi à ces femmes de découvrir d'autres professions lors de stages ou d'engagements syndicaux, associatifs.

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